Il faisait aujourd’hui (15 janvier 2005) un temps superbe dont je voulais absolument profiter au maximum. Je me suis alors choisi un circuit que je ne connaissais pas, dans une zone un peu éloignée de chez moi, la vallée de la Risle. Comme à l’accoutumée, j’ai scanné la page du livre où ce circuit est décrit. Ca ne m’a pas empêché de me planter complètement : j’ai garé ma voiture au mauvais endroit et je suis parti dans le mauvais sens. Mais je ne m’en suis aperçu qu’après avoir déjà marché 1 kilomètre.
J’ai alors décidé de me fier à la carte et aux marquages pour faire le circuit dans l’autre sens, mais ça n’a pas marché non plus : je me suis perdu. Mais finalement tout a été bien : j’ai marché, pas sur l’itinéraire prévu mais quand même dans des chemins de campagne, m’orientant surtout avec ma boussole intégrée (mon seul sens de l’orientation). Et j’ai réussi à revenir à mon point de départ sans difficulté. Mais, préoccupé par le cheminement, j’ai finalement fait peu de photos.
Le départ était à Corneville sur Risle, un étonnant village, tout en longueur avec des numéros de maisons tout à fait surprenants comme celle-ci, au bout de la rue de la Vierge :
De très nombreux chemins parcourent ce paysage de bocage, où la principale activité agricole est l’élevage bovin. Comme souvent en Normandie, l’air y sent l’oxygène et la bouse de vache, mais on comprend pourquoi :
On parcourt aussi des sous-bois qui, tous, dans cette région, ont été très soigneusement débroussaillés. Ils y perdent un peu de la aspect sauvage naturel, mais il est plus facile de les parcourir :
On rencontre très souvent dans ces sous-bois, surtout le long des chemins, du houx, décoré de ses fruits. Il faudra que j’en refasse des photos au printemps, lors de la floraison :
De retour au village de Corneville, je m’arrête devant une grande maison qui fait chambres d’hôtes. Il y a un enclos avec des animaux qui, de loin, m’ont paru être des chèvres. Je me suis introduit dans le jardin, et le propriétaire des lieux, très gentiment, est venu me parler de ses animaux. Il a même tenu la laisse d’Ulysse un moment afin que je puisse m’approcher pour faire des photos.
Il s’agit de cerfs sika, une espèce originaire du Japon, dont les premiers exemplaires présents en France ont été offerts il y a 120 ans par l’empereur du Japon au Président de la République. Il s’agissait d’un groupe qui s’est depuis étendu et a été réparti dans différents zoos du pays. Ceux-ci ont été acquis au zoo de Caen :
Je referai cette balade. Ayant repéré les lieux, je saurai où garer ma voiture et dans quel sens partir, cette fois. Cette partie du département de l’Eure, même un peu éloignée de chez moi, est si belle qu’il faut la voir en détail.