Autour de SAINT-PIERRE-DU-VAUVRAY Circuit très intéressant, car très diversifié.
Distance parcourue 13,7 km en 4 heures, en prenant le temps d'apprécier et de découvrir les paysages, la flore et la faune.
De beaux points de vue, avec en prime un tunnel ferroviaire rendu aux promeneurs.
[au printemps, cette balade est censée nous faire admirer des Orchis tachetés, orchidées]
Fléchage en général satisfaisant, sauf deux bifurcations quelque peu escamotées (d'où le petit appendice sur la trace GPS)
Départ du parking de l'église de Saint-Pierre.
Vous admirerez au pied du calvaire un conteneur d'époque (21ème siècle) pour collecter tous les déchets du Monde (aux alentours)
Nous prenons de la hauteur pour contempler ladite église et sa girouette gallinacée.
Un zoom sur le volatile en question …
Une grimpette pour gagner la Nationale, la traverser puis aussitôt "passereller" l'Autoroute, et ainsi arriver au VIEUX-ROUEN.
Beau petit village, avec un calvaire flambant neuf.
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Sans que cela ne qualifie en rien le VIEUX-ROUEN, c'est déjà l'heure du "Trou Normand".
D'ordinaire, cela se pratique plus tard, mais devant cette accumulation de calvaires (2), il est temps de se recueillir sur l'une de nos plus belles chansonnettes, un grand Merci à ce sacré mécréant de Georges.
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Nous cheminons ensuite dans les bois et la campagne, cédant parfois aux mûres mûres.
Nous passons devant une haie dont nous offrons l'image à Orange et Pistou
Nous herborisons, par-ci, par-là, photographons un vieux papillon, mité sur les bords.
Nous longeons ensuite une pâture en mezzanine,
Spectacle au balcon …
Au parterre, les minots ...
Nous finissons par arriver sur une barrière, avec une belle croix de Saint-André jaune.
Mais où est donc Ornicar, pardon la bifurcation planquée ?
Le temps de revenir de quelques pas seulement, une belle photo s'impose.
De fait, il s'agit de la grimpette qui nous attend, relativement longue, peu originale, si ce n'est que par des traces de feux de camp et détritus, synonymes de beuveries et autres fumettes nocturnes.
Nous débouchons alors sur les hauteurs de LOUVIERS, plus exactement sur la "Côte des Monts" et discutons avec l'Habitant, ou plutôt l'Habitante.
Panorama sur, en contrebas, un centre commercial, lequel a le mérite d'exister pour la région, mais ne vaut pas visiblement le Cora de HOUDEMONT.
[Bonjour les Nancéiennes et les Nancéiens ! ]
Promenade dans les rues bitumées d'un quartier pavillonnaire cédant la place à des maisons plus anciennes, plus authentiques.
Une cour de fermette avec des canards de Barbarie.
Plus loin, un portail original, tout de bleu vêtu.
Nous continuons dans la rue bitumée.
Surprise, est-ce la cane de Jeanne qui se dandine vers nous ?
Il n'y a pas de doute, nous sommes bien en Normandie.
Encore un peu plus loin, un toit de verdure.
Puis à un embranchement, indétermination sur la route à prendre. A tant admirer les maisons, nous avons omis de nous référer au fléchage.
Retour sur nos pas. Au lieu de nous extasier sur le portail bleu, nous aurions pu apercevoir une simple flèche jaune en vis-à-vis.
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Le problème avec le balisage des circuits (la Critique est aisée, mais l'Art est difficile, un grand Merci aux bénévoles qui s'y collent) c'est que la logique des uns n'est pas celle des autres.
Que celle ou celui qui n'a jamais pesté contre la signalisation routière se fasse connaître !
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Nous reprenons alors le droit chemin, lequel voit se succéder jardins et animaux
Une belle oie,
Un mouton noir,
Des moutons, ou plutôt des moutonses comme disait Topaze.
Du bétail,
Une serre, pour ce qui est du domaine végétal
Quelques hectomètres plus loin, nous entrons dans VIRONVAY.
Au début sceptiques sur la prolifération de réverbères …
en fait, nous découvrons progressivement une petite ville harmonieusement et soigneusement gérée par sa municipalité et sa population.
Un massif unicolore à l'entrée d'une propriété,
Un décoration des services municipaux,
La mairie et son environnement immédiat valent le détour …
Même l'abribus a des allures bucoliques ...
Une fois de plus, nous passerellons l'Autoroute et plus loin traversons la Nationale pour aboutir, près de l'Eglise, à un point de vue majestueux sur la vallée de la Seine comprenant Château-Gaillard et le barrage de POSES (se reporter aux récents reportages de Frédy).
Successivement,
Le presbytère qui n'a rien perdu de son charme,
L'église et son cimetière,
Après quelques minutes, nous descendons le Sentier des Vallons …
Il n'y a pas de doute, les garennes doivent s'y retrouver pour jouer aux billes …
A force de descendre, nous ne pouvons qu'atteindre la voie ferrée, que nous savions être proche, à cause du bruit du passage de deux trains.
Nous longeons le grillage sur quelques mètres pour tomber sur un fléchage sûr et certain.
Petite grimpette dans un chemin caillouteux flanqué d'ouvrages de soutènement, de fait le parcours d'une ancienne voie ferrée.
Si les traverses et les rails ont totalement disparu, le tunnel subsiste toujours.
Le voilà
Nous allumons nos torches électriques.
Il fait 110 mètres et il est incurvé.
Déjà le bout !
En partant, un dernier regard en arrière
Toujours des contreforts.
Le retour est très rapide car nous débouchons dans SAINT-PIERRE-DU-VAUVRAY.
Un vieux pressoir reconditionné.
Encore un travailleur qui veut se mettre au vert [Bonjour Bernadette et Maître Pierre] et que certains ne vont y voir que du bleu..
Il est vrai que question de bleu, cette fois-ci il y en a et du vrai.
Un dernier regard sur le pont de Saint-Pierre.
Black-out sur la fin de cette balade.
Les cloches de l'église annoncent deux mariages.
Résultat, il faudra 10 minutes pour extirper notre voiture d'un parking très encombré.
C'était bien, nous reviendrons au printemps pour les orchidées.
Annie et Danver