Je me suis fié à la météo aujourd’hui : ils annonçaient des nuages sans pluie, on a eu des nuages sans pluie. J’ai eu un doute pendant un moment et j’ai bien vu le coup où j’allais encore m’en prendre une bonne (une ondée, bien entendu), mais non, tout s’est très bien passé.
J’avais choisi de refaire ce circuit composé de deux circuits différents proposés par mon fascicule, mais qui ont un tronçon commun au niveau de la ferme de Seez-Moulins. Je n’emporte plus de carte car je connais tellement bien ces deux circuits que je pourrais les faire les yeux fermés. Mais ce serait dommage car les paysages sont bien beaux.
J’ai donc laissé la voiture à Gouville et je me suis engagé sur un chemin longeant l’Iton. En m’approchant de la rive, je peux constater qu’elle a été récemment débroussaillée, sans doute en prévision de la chasse au gibier d’eau dont l’ouverture est pour bientôt :
Pendant une bonne partie du parcours, je ne fais aucune photo. On est en réalité au milieu des maisons et rien ne change vraiment avec la saison. On arrive ensuite dans le bois de Condé sur Iton, où on rencontre ce couple, avec une grosse chienne qu’on ne voit pas sur la photo car elle court devant eux. Elle s’est très bien entendue avec Ulysse :
Dans ce même bois, le chemin forestier est l’une des ambiances que je préfère lors de mes balades :
On arrive ensuite au pont de Condé, qui constitue le point marquant la moitié du parcours :
Du pont, on aperçoit le château. Il faudra que j’aille le voir de plus près car il a l’air bien beau :
Puis on passe derrière la maison de Pablo Neruda, un ancien moulin. Par une fenêtre ouverte, on aperçoit une table de billard. C’est un billard français, sans trou, où l’on joue avec trois boules, une rouge et deux blanches :
Sur l’Iton, un peu plus loin… Serait-ce le monstre du Loch Ness qui aurait cheminé jusqu’ici ? Renseignement pris, ce n’est évidemment qu’un tronc d’arbre aux formes étranges :
Un châtaignier a préparé ses bogues. Il n’attend plus que leur mûrissement pour les laisser choir au sol :
Je ne sais pas si je vous ai déjà montré cette curiosité : l’arbre qui a avalé le fil de fer barbelé. Les cicatrices sont bel et bien fermées et les blessures n’ont pas du tout entravé la croissance de l’arbre :
Sorti des bois, j’ai l’occasion de constater ma chance au sujet du temps. Alors que pendant un moment j’ai craint le pire, en fait les nuages se sont espacés, laissant de grandes éclaircies bien bleues :
Un peu plus loin, je fais une charmante rencontre : trois ravissantes amazones qui, malheureusement, paraissent pressées de passer leur chemin. J’aurais volontiers entretenu une conversation avec ces charmantes jeunes filles :
Il y a quelques jours, j’étais passé par là et je vous avais montré la jument et son poulain. Le poulain restait bien collé à sa mère, comme je les ai trouvés aujourd’hui :
Mais lorsque j’ai appelé, le poulain est venu le long du grillage et j’ai pu le caresser et lui faire des bisous. Je suis bien resté 10 minutes avec lui. Chaque fois que je faisais mine de m’éloigner, il passait la tête à travers les fils de fer (heureusement non barbelés), comme pour réclamer encore des caresses. Je jubilais, bien entendu :
Nous retrouvons la voiture auprès de l’église de Gouville. Au moment où nous arrivons, le clocher sonne 5 coups. 17 heures ! Nous avons marché 2 heures et demi, soit une moyenne de 4 kilomètres à l’heure sur les 10 kilomètres du parcours, y compris les 10 à 15 minutes passées avec le poulain :