Une balade inédite aujourd’hui. En effet, elle est donnée pour 16 kilomètres, distance que j’aurais été incapable de franchir l’année dernière. Elle est absolument magnifique, notamment dans sa partie longeant la rivière Epte, où je rencontrerai beaucoup de monde. Malheureusement, je n’ai pu la parcourir entièrement à cause de la pluie et j’ai dû prendre un raccourci. Mais j’ai quand même parcouru 12 kilomètres. Je pourrai me choisir une 10 kilomètres demain.
La balade commence à Fourges, un petit village pas très éloigné de Giverny, où résidait le peintre Claude Monet. Peut-être a-t-il parcouru une partie de ces chemins ? Nous longeons les derniers jardins de Fourges :
Assez vite, nous rejoignons la rivière et la longeons par ce délicieux petit sentier :
On n’est pas seuls. Un groupe de vttistes est en train de pique-niquer. On discutera un petit moment. S’ils passent sur ce site, je les salue bien :
Toujours sur le même sentier, des campeurs cette fois. Quatre jeunes gens très sympas, installés là depuis une semaine et vivant sous la tente. Je les envie presque. Salut à eux aussi s’ils passent par ici :
Par endroits le long de la rivière, on voit de ces merveilleusement belles libellules. Elles ne sont pas faciles à photographier, surtout avec mon appareil dont le zoom 3x est trop faible. J’arrive néanmoins à en faire un cliché qui me paraît satisfaisant. Je pense à une ex-amie qui avait la phobie des libellules. Je n’aime pas faire du mal aux animaux, mais je lui en aurais bien envoyé une. Elles sont belles, pourtant avec leurs ailes d’un noir velouté et leur long abdomen en bleu très brillant, vous ne trouvez pas ?
Nous voici à pied d’œuvre pour la grimpette de la journée. Elle n’est pas raide, mais longue. Ca monte pendant un kilomètre environ. Le signe de balisage, sur le pylône de l’EDF, n’est pas une croix de Lorraine. Il nous indique que nous allons devoir croiser deux chemins, mais que pour nous, c’est tout droit :
Arrivés presque en haut de cette montée , on découvre l’autre versant. C’est une petite vallée qui rejoint celle de l’Epte. J’en ignore le nom, mais elle est bien belle, elle aussi :
Alors que nous cheminons le long de la crête, enfin je rencontre un groupe abondant de ces chardons qui sont mes fétiches :
Un peu plus loin, alors que je regarde ailleurs, Ulysse se précipite dans une flaque pour son bain de boue habituel. J’ai juste à prendre la photo car pour le reste, c’est déjà trop tard :
Nous arrivons dans un hameau où il y a encore ce bâtiment, portant en fronton, l’année de sa construction. Je pense que s’il y a une pompe à l’intérieur, ça doit être la pompe à bras des origines :
Là, j’ai un choix à faire. Pour moi, c’est simple : j’ai décidé de faire 16 km, je vais les faire. Mais la nature en a décidé autrement : après que j’aie parcouru un kilomètre sur le parcours long, elle a déclenché la pluie. Pas une pluie bien abondante, mais juste ce qu’il faut pour embêter. J’ai alors rebroussé chemin, suis retourné au niveau de ce panneau et ai emprunté l’itinéraire raccourci, bon gré, mal gré :
Du coup, je n’ai plus de carte ni de descriptif car dans mes documents, aucun raccourci n’est prévu. Je ne peux plus me fier qu’au balisage qui, fort heureusement est récent et parfaitement clair. Mon sens de l’orientation me confirme que nous sommes dans la bonne direction :
Tout au long du chemin raccourci, nous verrons plusieurs exemplaires de cette même pancarte. Pour moi, « propriété privée », cela rime très mal avec « protection de l’environnement ». Mais enfin, je veux bien croire qu’il y a des exceptions :
Décidément, chaque fois que je veux inaugurer un parcours de 16 km, je suis interrompu par la pluie. Ca ne fait rien, je reviendrai car vraiment, les coteaux de Fourges, c’est une sacrée belle balade.