Ulysse
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 | | Sujet: Les coteaux de Fourges Jeu 11 Mai 2006, 19:54 | |
| Eh bien dis donc, Frédy, tu nous as malmenés, là ! 16 kilomètres, ce n’est pas rien. En plus il y avait un sacré soleil et avec mes poils longs, ça tenait chaud. Heureusement, il y avait de l’eau sur le parcours. La rivière, mais aussi de nombreuses flaques dans les chemins ombragés.
Bref, le parcours a débuté près du restaurant Le Moulin, à Fourges, effectivement installé dans un ancien moulin. Oui, je sais, Frédy, cet endroit te plait et tu as envie d’y venir dîner un soir d’été. Moi, ça me fera une autre soirée seul à la maison. Bah, tant pis, si ça te fait plaisir :
Une fois sortis du village, on atteint ce chemin herbeux, bien plus doux à mes coussinets que le bitume des humains « civilisés » :
On y rencontre d’ailleurs une première falque dans laquelle je peux faire trempette :
Moi, mon flair me suffit, mais Frédy a besoin de panneaux indicateurs, d’une carte et d’un texte descriptif. Heureusement, il a tout ça, ça évite qu’il s’énerve quand il se perd. Il faut dire que les panneaux sont récents et parfaitement clairs, n’est-ce pas ?
On voit au loin la grimpette qu’on va faire tout à l’heure. Pas un arbre à proximité et le soleil donne bien aujourd’hui. On va souffrir :
Mais d’abord, un étroit sentier nous fait longer la rivière. C’est l’Epte. Frédy raconte qu’elle a longtemps servi de frontière entre la France et la Normandie. Il y a plus d’un mètre de falaise pour atteindre l’eau et je ne pourrai à aucun moment rejoindre cette rivière :
Au bord du chemin, on voit de nombreuses orchidées. On en verra tout au long du parcours :
Des orties à fleurs blanches. Elles ont un avantage : elles ne piquent pas. Quoique moi, grâce à mes poils, je ne risque pas grand chose :
A côté, sur une feuille d’ortie, une chenille fait une sieste :
Ouf ! Nous voilà au pied de la grimpette. Allez, du courage !
Pendant une grimpette, ou en arrivant en haut, il faut toujours se retourner pour admirer un panorama. Frédy n’oublie jamais ça. Et moi, ça me permet de souffler un moment :
On entre ensuite dans un bois, qui a retenu de l'eau dans les flaques. Vous pensez bien que j'en profite :
On chemine sur une crête entre deux vallées. A un moment, Frédy trouve des restes de sa plante fétiche, ce chardon qui, en juin et juillet, se pare de splendides couleurs. Pour l’instant c’est un reste de l’année dernière, couvert de toiles d’araignées et dans lesquelles est prise une mouche :
Il y a encore des orchidées :
En 1894, le village de Bus St Rémy, par lequel on passe, s’est doté d’une pompe à incendie. Sans doute une pompe à bras qui a été stockée dans ce local. J’espère que, depuis, les habitants du village ont modernisé leur matériel :
Dans Bus St Rémy, un panneau donne le choix. Frédy fera le mauvais choix, celui du chemin le plus long. Pfff !
Et ça grimpe encore. Je commence à en avoir plein les bottes… que je n’ai pas d’ailleurs. Frédy, lui, s’arrête pour desserrer les lacets de ses chaussures car ses pieds gonflent. Les chevilles surtout, je pense (naaannn, je rigooole !) :
De nouveau un panorama sur ce paysage vallonné. Impossible de marcher à plat par ici. Dis Frédy, la prochaine fois, on va en Belgique ?
Qu’est-ce qu’elles ont à nous regarder comme ça, celles-là. Elles veulent ma photo ?
Devant une maison, il y a toute une rangée d'iris blancs. On ne voit quand même pas ça très souvent :
Eh bien, il y en a des pissenlits par ici. C’est surprenant d’en voir une telle concentration :
Et voilà, l’itinéraire se termine par un chemin qui longe comme un balcon la vallée de l’Epte. Il nous fait arriver carrément au dessus du village de Fourges. La voiture est à l’autre bout du village, il nous reste encore un peu plus d’un kilomètre pour y être :
Dernière édition par le Jeu 11 Mai 2006, 20:23, édité 2 fois | |
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Fredy
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| | Sujet: Re: Les coteaux de Fourges Jeu 11 Mai 2006, 20:03 | |
| Merci Ulysse, d'avoir fait ce reportage. Moi j'étais vraiment trop fatigué.
Tu sais, Ulysse, en Belgique aussi il y a des paysages vallonnés. Mais c'est vrai que ce n'est pas la majorité.
Tu te demandais pourquoi je me suis arrêté sur la route du retour. C'était juste pour photographier un autre panorama magnifique, sur la vallée de la Seine cette fois :
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Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir.
Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer.
Dans la tête à Frédy
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| | Sujet: Re: Les coteaux de Fourges Ven 12 Mai 2006, 15:38 | |
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| | Sujet: Re: Les coteaux de Fourges | |
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Accueil 
Magnifique!!! Mais... tu es un sacré coquin Ulysse... toutes les flaques sont pour toi.... 
